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dimanche 21 février 2016

Historiette bruxelloise en "Belge"

  Historiette bruxelloise en "Belge"
      
        
    SAVOUREUX.. 
             
     Salut en de kost en dikke baise  à toutes et à tous  !
             
     Une  historiette écrite par une bruxelloise en "belge",  langue qui ressemble à du français mais que nos amis  Français auront sans doute du mal à  comprendre..
    
    
     «  Hier je suis sortie de chez mes parents parce que  j’avais oublié un brol dans mon kot.  Mais comme  une klette je n’avais pas vu qu’il drachait.  Il  faisait même cru.  D’habitude je mets mon  pinemouche mais alors il fait vite douf, et mes crolles  sont  kaput.
   
     Ma  mère occupée à nettoyer le tapis plain devant le feu  ouvert m’avait dit de passer aussi chez le  charcutier.
   
     Je  n’aime pas ce peï, mais son ket a un boentje pour  moi.  Il est un peu stoeffer, mais je m’en fous de  ce zievereer.  Ce tich peut raconter toutes les  klûtes qu’il veut, ça ne changera  rien.
   
     Bon,  en passant par la drève, je m’arrête d’abord au café,  j’avais envie après un cécémel.  Un copain à moi  était juste en train de remettre une drache à toute la  bande,  fieu.
   
     Et  pour ne pas qu’ils zwanzent après moi, je suis  restée.
   
     Je  ne peux pas dire qu’en sortant j’étais  krimineilscheilzat parce que je sais là-contre, mais  j’avais quand même une bonne  douffe.
   
     Pas  autant que le pauvre sukkeleir qui marchait schief  devant moi : un zinneke lui a couru dans les guibolles,  il a fait un cumulet, a perdu une slache, et klett’  Mariette, il a renversé une meï qui est tombée sur son  pèt’ et on voyait tout son cinema.  Ils sont  repartis comme deux qui  wighel-waghel.
   
     Bon,  j’arrive en vue de la charcuterie, mais je m’arrête  d’abord au bollewinkel du coin pour avoir des boules  sûres.  Puis au boulanger pour acheter des  pistolets, des couques et du bodding. Et j’ai hésité  avec un cramique , mais  fourt’.
   
     Chez  le charcutier, il me dit : « Ecoute, maske, j’ai plus de  tête pressée, mais j’ai du kip-kap  ».
   
     Je  prends aussi un pain français avec de l’américain et de  l’andalouse et un ravier de plattekeis tout près, et je  rentre chez  moi.
   
     Ma  mère, sans sa loque à reloqueter, mais avec un essuie  d’une main et une raclette de l’autre faisait blinquer  ses carreaux, mais elle était contente que j’avais rien  oublié, alors elle m’a donné une baise et même une  dringuelle.  »
           
     Si  vous avez tout compris, vous pouvez venir à Bruxelles  sans crainte. Sinon, venez-y quand même, les Bruxellois  feront un effort ! 
    



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