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lundi 29 août 2011

Le français? une langue animale...

Le français? une langue animale...
«Myope comme une taupe»,
«rusé comme un renard»
«serrés comme des sardines»...
les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout.
La preuve:
 que vous soyez fier comme un coq, fort comme un boeuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu chèvre
pour une petite caille aux yeux de biche même si elle est sotte comme une oie!
Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et frais comme un gardon et là, ... pas un chat! Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette petite dinde ne vous a pas posé un lapin. Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié:" cette poule a du chien, une vraie panthère!" C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour. Mais tout de même, elle vous traite comme un chien. Vous êtes prêt à gueuler comme un putois quand finalement la fine mouche arrive,saoule comme une grive ,agitée comme une puce. Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Sauf que la fameuse souris, malgré son col de cygne et sa crinière de lion, est en fait aussi plate qu'une limande et myope comme une taupe;de plus elle souffle comme un phoque,bavarde comme une pie et rit comme une baleine.Elle dit que vous êtes laid comme un pou...et que vous puez comme un bouc. Une vraie peau de vache, quoi! Et vous, vous êtes fait comme un rat. Vous roulez des yeux de merlan frit, vous êtes rouge comme une écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe. Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l'âne et finissez par noyer le poisson. Vous avez le cafard, l'envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile ou braire comme un âne, c'est selon). Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre. C'est pas que vous êtes une poule mouillée, vous ne voulez ni être le dindon de la farce ni faire l'autruche. Il n'est pas écrit "bécasse" ici !Vous avez beau être doux comme un agneau sous vos airs d'ours mal léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie et méchant comme un tigre. Et puis, ça aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence.Inutile de pousser des cris d'orfraie. Après tout, revenons à nos moutons: vous avez maintenant une faim de loup, l'envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d'autres chats à fouetter.

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